tag:blogger.com,1999:blog-9084588273826933216.post4915663057745681337..comments2023-04-25T11:46:39.410-07:00Comments on Les communistes internationalistes - Klasbatalo!: Contribution à un état des lieux de la Gauche Communiste InternationaleCedrikhttp://www.blogger.com/profile/04108785897338853581noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-9084588273826933216.post-88655405361020247832010-12-06T12:44:15.154-08:002010-12-06T12:44:15.154-08:00Suite du commentaire précédent
Le « maximalisme »...Suite du commentaire précédent<br /><br />Le « maximalisme » va renaître de ses cendres à la faveur du grand crash capitaliste qui nous pend au nez, et que la bourgeoisie tente de cacher désespérément. Du point de vue de l’analyse générale si je suis complètement d’accord avec les quelques productions politiques de Klasbatalo! et de la FGCI, je peux apporter quelques nuances :<br />- Concernant l’ex parti de Damen devenu TCI, c’est une organisation plus que floue, de type gauchiste fédéraliste, localiste voire ouvriériste (au sens caricatural); cf. mon histoire de Battaglia in Archives maximalistes; je suis OK avec vous de Klasbatalo que ce nouveau nom de « tendance » est ridicule, mais montre bien que Battaglia a renoncé à être au centre de quoi que ce soit; mais la porte doit leur rester ouverte, mais ils ne sont même pas une vertèbre du futur parti ces « fédéralistes mutants » comme vous le dites si bien!<br />- Concernant le CCI, son vocabulaire n’étant pas très riche, ils ne doivent même pas savoir ce que signifie le terme fœtus, mais ils avaient déjà anticipé leur propre mort il y a plus de vingt ans quand leur chef vénéré, le colonel Fabienne, avait assuré que le CCI était le squelette du futur parti (je dois être le seul à avoir rigolé à l’époque) d’une telle billevesée; comme corps ils sont en poussière, mais des membres très valables parmi eux pourront rejoindre le parti de demain (je préfèrerai voir arriver d’anciens camarades du CCI que des staliniens ou Mélenchon et Cie).<br />- Controverses et PI ne sont que des cercles mondains où un quarteron d’intellectuels se pique d’économie et de sociologie (voir leur lamentable soutien à Darmangeat révisionniste d’Engels); aux origines de Controverses il y a surtout un camarade sincère auquel il ne faut pas reprocher de ne pas avoir mené un travail de fraction (dans une telle secte paranoïaque!?) où il n’était plus possible que de s’enfuir sans donner nulle explication parce qu’il n’y a pas d’explication à donner dans un asile de dingues! Laissons les petits bourgeois frileux du CCI jouer au parti de salon pour, une fois dehors, aller cirer les pompes du groupe gauchiste le plus louche en France : la CNT! Quant aux tracts de Controverses sur le soi-disant mouvement en France, plutôt nul et fade, typique de l’observateur intellectuel averti mais le nez dessus incapable de dénoncer le piège, seuls les tracts de leurs dits « collaborateurs » de Toulouse (Smolny, site perdu dans la galaxie et qui n’émet plus) ont été assez bons. PI et Controverses ne sont pas de méchantes gens, et produisent de bons pensums d’analyse, mais ce sont des bavards impénitents à faire fuir les prolétaires, aussi tristes que leurs blogs, aussi peu enthousiasmants qu’un carnaval belge; ce sont nos nouveaux conseillers en conseillisme; et il ne faut pas croire que ces anarchistes en peau de marxiste seraient plus ouverts que les fossiles du CCI ou de TCI. L’histoire le démontre, plus borné qu’un anarchiste cultivé, y a pas, surtout quand il décrète que tout ce qui a vécu avant lui est mort, et qu’il aime vivre sur le mode de la complaisance entre « anciens », entre vieux de la vieille de Sabatier à RV, où chacun vient panser ses plaies contre cet AVC de jeunesse : l’esprit de parti!<br /><br />Fraternellement,<br />JLRAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-9084588273826933216.post-79005366058035487212010-12-06T12:42:03.258-08:002010-12-06T12:42:03.258-08:00Nous publions à titre de commentaire la présentati...Nous publions à titre de commentaire la présentation du camarade Jean-Louis Roche, présentation qu’il a faite sur le blog Le Prolétariat Universel.<br /><br />Klasbatalo<br /><br />Présentation par JLR: <br />Contribution à un état des lieux de la <br />Gauche Communiste Internationale<br /><br /><br />Ce texte du groupe de Montréal Klasbatalo est le bienvenu dans ma boite e-mail, non seulement parce que j’en partage d’essentiel du contenu mais parce qu’il me semble une claire approximation du vide (relatif ) que je déplore de l’ancien milieu révolutionnaire. Deux remarques critiques tout d’abord. Première : Ce texte ne part pas des besoins de la période – l’extrême gravité de la crise systémique qui rapproche plus qu’on ne croit d’échéances sociales graves – ce qui lui eût donné plus de souffle. Mais il est représentatif de l’impuissance actuelle des éléments dispersés de la Gauche communiste internationaliste, dont les derniers feux ne pourront être réactivés, d’après moi, qu’après l’explosion sociale généralisée. Marc Chirik aimait à dire que la plupart du temps les révolutionnaires « professionnels » n’étaient jamais à l’origine des véritables grèves importantes. On peut dire à peu près la même chose pour la Russie de 1905 et 1917, et, en très modeste pour mai 68 en France et en Allemagne. Deuxième : il n’est pas minuit dans le siècle (dixit Controverses) rien n’est perdu des acquis politiques et il n’y a pas à recommencer les analyses de Marx et Engels, ni à nier les apports des Pannekoek, Lénine, Bordiga, Chirik, etc. Si j’ai proposé de renommer comme « maximaliste » l’ancienne appellation polémique et caricaturale d’ultra-gauche, pour identifier le vrai milieu révolutionnaire prolétarien, ce n’est pas pour le réduire à ce même qualificatif concernant anarchistes et réformistes italiens de 1920 (puisque Bordiga et le KAPD se concevaient comme maximalistes communistes), c’est parce que cette dénomination permet de démontrer : 1. Que nous avons eu toujours raison de défendre le programme maximum (même dans une période où on a rêvé naïvement que la révolution allait éclater en pays riches) comme nous avons encore raison de le défendre;<br />2. ce désir de « maximum » s’est heurté à la réalité d’un capitalisme encore capable de « tenir » malgré nos polémiques heuristiques sur la décadence ou la bttp, et la plupart des éléments venus au programme révolutionnaire, issus de la petite bourgeoisie, se sont rapidement découragés pour soi se disperser « dans la nature » soit s’ossifier dans des sectes attachées à préserver ego(s) et hiérarchie(s). Ce phénomène de fossilisation n’est pas produit par le prolétariat; ce qui se fossilise est mort pour le prolétariat. La petite bourgeoisie ne se résout jamais à tomber dans le prolétariat et elle retourne vite… au mode de vie bourgeois qui est concurrence, esprit de chapelle, de secte, de confrérie, totalement étranger au mouvement même de la classe qui tend vers la nécessaire et indispensables unification des forces : en parti pour le regroupement de ses éléments les plus déterminés, en comité central de grèves pour les Conseils de travailleurs. <br /><br />Suite au commentaire suivantAnonymousnoreply@blogger.com