
vendredi 28 novembre 2008
Du nationalisme à l'internationalisme

dimanche 23 novembre 2008
Un cirque de la noirceur et du mensonge : l’Assemblée nationale
lundi 13 octobre 2008
Le capitalisme agonise ! Prolétaires de tous les pays, unissez-vous pour l'abattre!
Des faillites retentissantes de grandes banques, la chute des bourses, la raréfaction du crédit aux entreprises et aux particuliers, des nationalisations en catastrophe de banques et de compagnies d'assurances afin d'éviter un effondrement brutal de tout le système financier international, et maintenant la récession mondiale qui s'installe et qui va s'approfondir ; tout cela provoque une panique réelle parmi les gouvernements et les capitalistes de la planète. Cela provoque aussi une lourde inquiétude dans l'ensemble de la population et en particulier dans tout le prolétariat. Chaque ouvrier, employé, salarié, sait très bien qu'il va devoir payer la facture. A commencer par le coût des nationalisations des grands établissements financiers américains, européens et autres.
La faillite du capitalisme est irrémédiable
Selon les gouvernements, les politiciens, les médias et autres bonimenteurs de la bourgeoisie, cette crise serait due à l'irresponsabilité de mauvais agents de bourse, de traders qui ont joué avec le feu en bourse. Mensonge ! A l'immoralité de financiers rapaces. Mensonge ! A la folie de l'immobilier et de ses "subprimes". Encore un mensonge ! A la dérégulation des marchés. Ils ne cessent de mentir ! Il aurait suffit, nous disent-ils, de "moraliser" le capitalisme financier et d'imposer des règles plus contraignantes pour éviter cette catastrophe. A chaque fois, à chaque nouvelle crise, on nous ressort le même baratin : le capitalisme n'est pas en cause ; ce sont juste ses excès.
Mais il n'y a personne pour nous expliquer pourquoi les capitaux préfèrent se diriger vers la spéculation plutôt que vers les secteurs de la production. Pourtant c'est simple : les profits dégagés par des investissements dans les secteurs de la production sont trop faibles. Et ils sont trop faibles parce que le marché mondial est incapable d'absorber toutes les marchandises que les forces productives peuvent créer. Il y a longtemps que le capitalisme développe, par l'exploitation de la classe ouvrière de tous les pays, une telle capacité de forces productives mais que celle-ci ne trouve pas les débouchés commerciaux pour l'écoulement de toutes les marchandises produites. Il y a donc une contradiction historique dans le capitalisme : il y a trop de forces productives alors même que des milliards d'êtres humains sont dans la misère, incapables d'acheter l'immense masse de biens produits. C'est ce qui signe la faillite historique du mode de production capitaliste et la terrible crise actuelle n'en est que la manifestation.
Nous payons la fuite en avant du capitalisme dans l'endettement massif et généralisé !
Un des moyens qu'utilise le capitalisme, depuis des lustres, pour surmonter la surproduction de marchandises est de créer artificiellement un marché par l'endettement massif et généralisé, en premier lieu celui des Etats. Mais, même s'il retarde l'explosion de la maladie, le remède ne fait qu'aggraver le mal. Aujourd'hui le monde capitaliste se retrouve devant une montagne de dettes que personne - et surtout pas les Etats ni la classe dominante - ne va rembourser... et que le prolétariat international va devoir payer de sa sueur et de son sang. Tout comme les nationalisations des banques en faillite, le fardeau de l'injection massive de "liquidités" des banques centrales pour empêcher la pénurie de crédit - et donc la paralysie de l'économie - et la création de fonds de sauvetage des banques va être supporté par la classe ouvrière à coup de sacrifices, de misère, d'exploitation accrue, de chômage et de répression.
Mais, pas plus que l'endettement généralisé, cela ne va suffire. Devant les faillites et le manque de marché solvable - et même si, aujourd'hui, en cette fin d'année 2008, prise de panique devant le risque d'effondrement général, la bourgeoisie mondiale fait momentanément taire ses rivalités afin de trouver une réponse d'ensemble -, la concurrence économique et commerciale, déjà aiguë, va devenir demain encore plus sauvage et brutale ; et en tout premier lieu entre les Etats capitalistes, qui sont les expressions de chaque capital national et les principaux défenseurs de ses intérêts. Tout cela ne peut déboucher, outre une exploitation accrue de la classe ouvrière dans tous les pays, que sur des rivalités commerciales et économiques exacerbées, au point de se transformer en rivalités politiques, militaires et impérialistes dans lesquelles les principales puissances capitalistes du monde jouent les premiers rôles, les unes contre les autres.
Nous payons la fuite en avant du capitalisme vers une nouvelle guerre mondiale !
Aucune illusion à avoir ! Il n'y a pas de réforme possible et encore moins de solution dans le capitalisme d'aujourd'hui. Pour ce dernier, il n'y a qu'une issue à la crise économique et à la faillite globale et définitive qu'elle représente : ce sont des destructions massives et des charniers gigantesques par le moyen d'une guerre mondiale. C'est ce que ce système a prouvé par deux fois au 20ème siècle. La crise de 1929 - à laquelle tous les économistes et autres se réfèrent aujourd'hui, avec angoisse, pour décrire l'ampleur de la crise actuelle - a débouché sur la 2ème guerre mondiale. Il en fût de même des difficultés économiques - exprimées par la crise financière de 1907 - du début du 20e siècle qui précipitèrent le monde capitaliste dans la 1ère guerre mondiale. D'ores et déjà, la brutale récession internationale qui vient à peine de commencer ne peut qu'exacerber encore plus les rivalités impérialistes entre les grandes puissances. Les guerres locales se multiplient sur tous les continents, mettant de plus en plus directement face à face les principales puissances impérialistes comme vient de le manifester la guerre entre la Russie et la Géorgie. Loin de se calmer, ce conflit, qui a mis directement face à face la flotte russe et la flotte américaine en mer Noire, a pour conséquence une accélération de la mise en place de dispositifs militaires partout dans le monde et surtout en Europe même. Tout un chacun peut le constater, se manifestent clairement des préparatifs d'affrontements militaires entre les principales puissances impérialistes de la planète.
Aucune illusion ! Il faut abattre le capitalisme et édifier une société sans classe !
Aucune illusion ! Le capitalisme en faillite se prépare à des affrontements décisifs, massifs, brutaux et sanglants contre la classe ouvrière internationale afin de lui imposer une soumission complète et totale. Car seul le prolétariat international - la principale classe productrice, la classe salariée -, représente un obstacle, pour la classe dominante, dans sa marche à la guerre généralisée. Seul, il peut réellement combattre, détruire le capitalisme, sauver l'humanité et édifier une nouvelle société sans classe, donc sans exploitation et sans guerre.
Combattre le capitalisme ? La classe ouvrière le fait déjà actuellement à travers ses luttes et grèves, aussi limitées qu'elles soient, contre les politiques capitalistes de tous ordres. Les médias exercent sur ce plan une véritable censure et, quand ils ne peuvent plus cacher la réalité de ces combats, ils la travestissent. Qui, ces derniers jours, a entendu parler de la grève générale en Belgique ? Qui, ces derniers jours, a entendu parler de la grève générale en Grèce ? Qui a entendu parler des grèves et manifestations dans l'automobile en Europe, à Volkswagen, à Renault etc. ? Qui a entendu parler de la grève des ouvriers de Boeing aux Etats-Unis ? Et combien d'autres encore, sur tous les continents ?
Ces luttes, bien que souvent insuffisantes encore pour faire reculer la bourgeoisie dans ses attaques immédiates, expriment le fait que la classe ouvrière refuse de soumettre ses intérêts à ceux de la classe exploiteuse, qu'elle n'est pas prête à accepter de nouveaux sacrifices encore plus lourds et brutaux : le chômage massif, une baisse drastique des salaires, des prestations sociales, des retraites, en gros des politiques intolérables que la bourgeoisie, au prise avec la récession, commence déjà à vouloir lui imposer. Et, encore moins, le sacrifice ultime de la vie dans une guerre généralisée.
Détruire le capitalisme ? C'est dans ces luttes d'aujourd'hui, dans leur développement, dans leur extension et dans leur unification, que le prolétariat international développe sa détermination et sa confiance dans sa capacité à lutter, à résister. C'est dans ces luttes qu'il développe surtout son expérience et sa conscience, donc sa capacité à détruire le capitalisme et à édifier une autre société, exempte de guerres, de famines et de misère, sans classes ni exploitation. C'est aussi dans la capacité des groupes authentiquement communistes d'aujourd'hui - aussi faibles, dispersés, isolés soient-ils - à intervenir dans ces luttes de manière décidée et déterminante, en mettant en avant des orientations politiques de lutte claires, que ce combat de la classe ouvrière pourra prendre toute sa dimension. Et c'est dans la capacité de ces minorités politiques à s'unir et constituer un véritable Parti communiste mondial, que le prolétariat international pourra réellement et efficacement s'approprier le programme de la révolution, le programme communiste.
Il faut en finir avec les illusions : avec la faillite du capitalisme, l'heure est à des affrontements massifs et frontaux entre la bourgeoisie et le prolétariat. Ce dernier ne peut se permettre de rater ce rendez-vous. Le sort de l'humanité en dépend.
13 octobre 2008
Des communistes internationalistes de Montréal (Canada) CIM
La Fraction Interne du Courant Communiste International (Mexique, France) FICCI
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samedi 11 octobre 2008
35 ans de luttes ouvrières - Bilan et perspectives : un « bilan » personnel sans perspective
mercredi 28 mai 2008
Réponse à l’action des groupes gauchistes le 1er mai 08
Le capitalisme est notre misère...
Semons la confusion révolutionnaire !
jeudi 1 mai 2008
Fermetures d’usines, congédiements et suspensions, c’est ce que nous offre la bourgeoisie mondialement
Aujourd'hui, partout dans le monde, le capitalisme en crise multiplie ses plans de gestion économique qui se traduisent par des fermetures d'usines, des mesures de licenciements massifs, par des baisses de salaires pour ceux qui conservent leur emploi.. Essentiellement, par plus de misère pour notre classe, le prolétariat. Ceci sans parler des 2/3 de l'humanité que ce système maintient et laisse mourir dans la famine. Aujourd'hui, ici et là de par le monde, ce même capitalisme répand la barbarie sous toutes les formes possibles et imaginables : multiplication des guerres et des foyers de tensions interimpérialistes, propagation des actes de terrorisme sauvages et multiples - sans oublier les catastrophes dites "écologiques" de plus en plus nombreuses - occasionnant, tous les jours, des milliers de morts et de mutilés.
La classe dominante, avec l’aide de ses médias, s'évertue à justifier toutes ses politiques anti-ouvrières par les prétendues "nécessités impératives" d'une "mondialisation" idéologiquement fabriquée, de même qu'elle cherche à se dédouaner des atrocités quotidiennes qu'engendre son système en nous offrant en pâture des trous de cul locaux (Vincent Lacroix, Pierre Karl Péladeau et Conrad Black) ou en incriminant la fatalité et le "pas de chance".
Mais des ouvriers et des ouvrières résistent!
À Olymel de Vallée-Jonction, le vendredi 18 avril, suite à des mesures disciplinaires visant sept de leurs camarades, les ouvriers du secteur de la découpe ont débrayé massivement entraînant la paralysie de l’usine. Ils n’ont pas attendu le syndicat qui voulait soumettre à l’arbitrage les suspensions en s’accrochant à la convention collective d’une durée écoeurante de 7 ans. Aussitôt le chien de garde des boss, l’État, est venu à la rescousse par sa Commission des relations de travail qui a ordonné la reprise du travail et a jugé que la grève envisagée pour lundi était illégale. Malgré cela et le désaveu syndical de la grève, dans la soirée, les employés de l'usine votèrent à 78 % en faveur d'une grève illégale dès le lundi matin. Le résultat de leur action indépendante du syndicat : les mesures disciplinaires visant six travailleurs sont effacées. Le septième cas fera l'objet d'un arbitrage accéléré.
Ailleurs dans le monde, prenons aussi l’exemple de l’usine Fiat de Pomigliano dans le sud de l’Italie qui est paralysée par une grève. « Un comité ouvrier, formé indépendamment de l’appareil syndical, organise la mobilisation. Jusqu’au dimanche 13 avril, les piquets de grève ont été soutenus par 99% de la main d’œuvre. Le lundi 14 avril, les grévistes ont décidé de bloquer le passage des marchandises de manière à fermer entièrement l’usine. Le conflit porte sur le sort de 316 ouvriers qualifiés de «gênants» par l’entreprise qui a décidé de les donner en sous-traitance à un centre logistique qui n’est qu’une antichambre vers le chômage. Le blocage des camions se poursuivra tant que les 316 travailleurs n’auront pas été réintégrés dans l’usine. Le soutien et la solidarité active sont essentiels pour les grévistes qui maintiennent des piquets 24 heures par jour. » (Communiqué du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire)
Ces deux luttes montrent clairement que la classe ouvrière n'est pas prête à accepter les sacrifices toujours plus importants que les capitalistes et leur État cherchent à lui imposer.
Attention aux fausses solutions !
Les deux luttes d’Olymel et de Fiat sont bien différentes de celle de Crocs de Québec et celle de la Golden Brand de Montréal. À Crocs, l’État par son ministre de « l'Emploi et de la Solidarité sociale », Sam Hamad, soutient que son ministère va tout faire pour orchestrer rapidement l'aide aux travailleurs et faciliter la recherche d'emplois tandis que le porte-parole syndical parle de projet de relance. Aucune mobilisation et isolement complet des ouvriers et ouvrières mais malgré l’absence de moyens de pression, la compagnie a préféré fermer l’usine quelques semaines plus tôt que prévu au cas où il y aurait de la résistance à la fermeture. À la Golden Brand quelque 540 ouvriers et ouvrières perdront leur emploi à cause d’un déménagement de son atelier de confection à l’étranger. Le niaisage comme le boycott des magasins Moores ne changera rien si ce n’est que de faire couper des postes dans ces commerces. Des politiciens comme Gilles Duceppe, chef du Bloc, sont venus se faire du capital politique sur le dos des prolétaires. Leur slogan « Buy Canada » mais ce qu’ils pensent en fait c’est « Sell everywhere ». Aujourd’hui c’est « Buy Canada » et demain ce sera « Défendons le Canada ou le Québec »… et tuons nos ennemis les ouvriers et ouvrières du Vietnam, de Chine, de Russie, de la Roumanie ou d’ailleurs lors d’une guerre mondiale qu’ils préparent. La concurrence capitaliste, les crises économiques se règlent toujours par des guerres avec des prolétaires de camps impérialistes opposés, qui sont obligés de s’entretuer.
Ouvriers, ouvrières nous n’avons pas à soutenir ces slogans nationalistes, nous sommes la majorité sur terre, c’est nous qui produisons la richesse mais qui ne contrôlons rien.
Nos luttes sont légitimes, mais sont-elles suffisantes pour faire reculer les exploiteurs ?
Pour que son combat soit efficace, la classe ouvrière se doit d'abord d'imposer un rapport de force à la bourgeoisie ; et, pour cela, il lui est nécessaire de multiplier ses luttes, de les étendre, au moyen de délégations massives, à d'autres usines, entreprises et secteurs, et de tout faire pour les unifier.
Entreprendre cela exige que les ouvriers prennent eux-mêmes en mains leurs luttes, à travers des assemblées générales souveraines et des comités de grève élus et révocables à tout instant, et ne s'en remettent plus aux syndicats qui ne sont plus, depuis longtemps, des organismes de défense des intérêts ouvriers. Bien au contraire ! C'est le chemin que doit nécessairement prendre le prolétariat pour défendre aujourd'hui efficacement ses intérêts immédiats et repousser les attaques répétées du capital. Mais c'est aussi le chemin qui lui permettra demain - par le développement de son combat et parce qu'elle est la classe révolutionnaire - de "partir à l'assaut du ciel" et de mettre à bas ce système qui, sans cela, ne peut mener l'humanité qu'à une nouvelle (et sûrement dernière) guerre mondiale.
DÉVELOPPONS ET UNIFIONS NOS LUTTES CONTRE LE CAPITALISME,
CONTRE SA LOGIQUE DE MISÈRE ET DE MORT
Des communistes internationalistes, à Montréal 1er mai 2008
email : cim_icm@yahoo.com
Adresse : CIM_ICM, C.P.55514, Succursale Maisonneuve, Montréal, QC H1W 0A1
et la Fraction interne du Courant Communiste International (Mexique, France)
Site web : http://bcommuniste.ifastnet.com/