dimanche 26 mai 2013
Déclaration du 1er mai de la Tendance Communiste Internationaliste
Les CIK saluent avec enthousiasme
la déclaration du 1er mai de la Tendance Communiste Internationaliste : Contre la « guerre de classes » des riches, le temps est venu de se battre!
Nous sommes totalement d’accord
avec le fait que ce n’est pas seulement une crise de la dette, des banques etc
mais une crise structurelle de tout le système qui s’est développée sur des décennies.
La guerre mondiale est la
solution du capitalisme pour tenter de s’en sortir comme le mentionne la TCI
« la guerre n’est pas une
solution, mais c’est la seule que le capitalisme nous offre, dans le but de
s’extirper de sa crise de valorisation du capital. »
L’article nous montre bien aussi
comment la bourgeoisie peut nous isoler et nous diviser avec les syndicats
et des partis comme QS au Québec ou le NPA en France: Cela nécessitera une rupture politique avec les
syndicats et les partis parlementaires qui sont, sans exception, enlisés dans la
logique du système. Le rêve d’un capitalisme socialement responsable est
épuisé. Toutes les forces politiques qui prétendent représenter nos intérêts
par des négociations et des compromis avec la classe dominante se démasquent
encore et encore comme des défenseurs particulièrement perfides du système.
L’article rejette catégoriquement
le capitalisme d’état : " Il ne s’agit pas de «contrôler les banques», de «faire payer les riches»
ou de nationaliser les industries. Un capitalisme organisé sur la base de l’État n’est pas davantage une
alternative possible. L’expérience du stalinisme en Union soviétique et
ailleurs devrait en être la preuve suffisante."
Finalement la TCI indique clairement sa volonté de
participer à la construction d’une organisation révolutionnaire internationale tout en ne prétendant pas
être le noyau de cette organisation. Nous réitérons notre accord que les débats
politiques font partie intégrante de ce processus. Tout comme la TCI et depuis
plusieurs années nous cherchons la discussion et le travail en commun avec
les révolutionnaires sérieux et sérieuses à travers le monde, dans le but de
contribuer à la construction d’une nouvelle organisation révolutionnaire
internationale. Nous savons que ce sera un travail ardu et à long terme.
Nos échanges avec des groupes comme la Fraction de la Gauche
Communiste Internationale, Internationalist Voice, le CCI et la TCI sont basés
sur des propositions de principes et ont toujours montré le sérieux avec lequel
nous envisagions ces relations.
lundi 13 mai 2013
Sur la manifestation du 1er mai 2013
Voir le texte Réponse à l'action des groupes gauchistes que nous avons écrit
en 2008 et qui visait à dénoncer une manifestation de type front gauchiste.
Nous le reproduisons en 2013 avec ce préambule.
En l’honneur du
Premier Mai dernier, la CLAC (Convergence des luttes anticapitalistes) en a appelé à célébrer la journée internationale
des travailleurs et travailleuses devant un des cénacles de la bourgeoisie, le
Club 357C. Rappelons que ce repère d’exploiteurs est perdu en plein quartier du
tourisme et de la bourgeoisie – rue de la commune dans le Vieux-port de
Montréal – bien loin des quartiers prolétaires comme Hochelaga-Maisonneuve ou
Pointe-Saint-Charles, et qu’il représente une véritable souricière pour des
militants sincères, sans véritable possibilité de fuite ou marge de manoeuvre.
Notons également
qu’il est facile de constater que, depuis quelques années, la police
montréalaise expérimente les arrestations de masse, particulièrement celles qui
sont organisées par les groupes gauchistes plus radicaux comme le COBP ou la
CLAC. Des policiers provenant d’un peu partout dans le monde se déplacent même
ici pour venir étudier les tactiques policières de la police montréalaise.
Aussi, c’est avec
cet appel dans Coup de Bélier, journal de la CLAC, que les organisateurs de
l’évènement ont envoyé des manifestants se faire arrêter, de façon consciente
pour certains mais inconsciente pour la plupart :
« Lorsqu'on
se tanne, qu'on sort dans la rue, qu'on fait du bruit et qu'on brasse un peu la
cage, écoeuréEs de se faire niaiser, de l'austérité, de l'iniquité, de la
violence du système et de l'impunité, les crosseurs en haut de la pyramide
libèrent leurs chiens de garde pour nous tabasser, nous faire taire et nous
criminaliser. Mais nous ne nous tairons pas !
Le 1er
mai prochain, lorsque la police déploiera toutes ses forces autour du Club 357C
pour épargner les crosseurs de la juste colère des travailleurs et
travailleuses, des étudiants et étudiantes, des précaires, des pauvres et des
écoeuréEs du système capitaliste, lorsqu'elle sortira son arsenal et fera
valoir ses règlement iniques pour étouffer la contestation et nier le droit
fondamental de manifester, il sera plus clair que jamais qui elle sert et qui
elle sert à réprimer.
Le 1er
mai prochain, ne laissons pas les capitalistes et leur milice nous intimider et
nous diviser. Soyons solidaires, soyons uniEs et soyons enragéEs ! »
Un véritable appel à
une arrestation de masse ! Résultat : 447 arrestations. Maintenant,
pour des militants sincères, pour certains peut-être naïfs ou sans expérience,
un casier judiciaire, des contraventions salées, et des procès s’étalant sur
plusieurs mois. Un beau profilage politique de militants que la CLAC a offert
aux policiers sur un plateau d’argent ! Cet aventurisme politique n’a
servi à rien d’autre qu’à renflouer les coffres de l’État et faciliter à
l’avenir encore plus le travail des agences d’espionnage de type GAMMA en ayant
à l’œil les activistes plus radicaux.
Klasbatalo avait
donc décidé d’aller distribuer des tracts à la sortie du métro mais en restant
bien loin de la manifestation, car nous connaissons trop bien les limites de ce
genre d’action. L’insurrection révolutionnaire ne sera pas le simple produit
d’une avant-garde militante mais bien le produit d’un prolétariat mobilisé en
masse. Le rôle des révolutionnaires est donc de travailler à transformer la
conscience des luttes économiques, au sein du prolétariat, pour les faire éclore
sur le terrain des luttes politiques en intervenant au sein de chaque lutte
pour y insuffler le programme prolétarien, c’est-à-dire le communisme. Pour se
faire, il faut commencer à nous regrouper autour d’un parti de classe
international et internationaliste, en complète autonomie des institutions de
la bourgeoisie.
Solidarité avec tous
les arrêtés !
Les communistes
internationalistes - Klasbatalo
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