dimanche 21 avril 2013

Contre les coupures à l’assurance-chômage et à l’aide sociale : Vers une seule lutte massive


Actuellement deux luttes ont lieu en même temps : la lutte contre le saccage de l’assurance-chômage et la lutte contre les coupures à l’aide sociale.

Ces deux luttes sont étroitement liées contrairement à ce qu’en dit la bourgeoisie, notamment sa classe politique et ses médias. Le chômage est un aspect de la condition ouvrière, les ouvriers chômeurs font tout autant partie de la classe ouvrière que les ouvriers au travail. Si un ouvrier est au chômage, il est potentiellement au travail; s'il travaille, il est potentiellement un chômeur. Avec le saccage de l’assurance-chômage, il risque après peu de temps de recourir à l’aide sociale et rejoindre ses frères et sœurs qui y recourent  pour survivre.

L’État fédéral et l’État provincial s’entendent comme des bandits pour s’attaquer à la fois aux chômeurs et chômeuses et à ceux et celles qui ont recours à l’aide sociale. La lutte contre le déficit, le rapatriement de pouvoir du fédéral au provincial, le nationalisme : ce sont les arguments des bourgeoisies pour faire payer la crise du capitalisme aux prolétaires. Ces attaques ne sont pas restreintes qu’au Canada. Cameron le premier ministre britannique a aussi lancé une attaque contre le système de prestations sociales tout comme Obama aux USA.

Ces attaques sont internationales et la résistance des travailleurs, chômeurs et assistés sociaux doit l’être aussi. Ces luttes doivent être unifiées et non pas isolées comme le font actuellement les politiciens qui s’en servent pour consolider leur pouvoir. Ces politiciens s’appuient sur  les syndicats – et leur corporatisme d’une lutte à la fois – pour diviser la classe ouvrière. Politiciens et syndicalistes vont nous inciter à voter pour des partis politiques pour détourner la lutte vers le cirque électoral et le show parlementaire.

Les boss et les politiciens défendent leur intérêt de classe exploiteuse. Ils défendent leur position de dominants dans une société basée sur la recherche du  profit. Ils se servent des syndicats qui ont comme rôle de nous maintenir divisés par des luttes séparées des autres travailleurs, par le nationalisme et le lobbying parlementaire. Le sabotage d’un soutien aux étudiants par la FTQ lors du printemps érable en est un exemple frappant.

Prolétaires,  nous devons défendre nos intérêts comme travailleurs, comme une seule classe sociale. Seuls des comités de travailleurs, de chômeurs et d’assistés sociaux indépendants des syndicats et des politiciens doivent décider des formes et des objectifs de la lutte en élisant des délégués révocables en tout temps.

Cependant nous devons voir les limites de ces luttes, qui sont toujours à recommencer.
Il faut s’organiser politiquement pour en finir avec le capitalisme et tous ses États car ce système décadent ne peut satisfaire les besoins de l’humanité. Ce sera la tâche des prolétaires du monde entier de construire une société basée sur les besoins de tous et toutes, et non les profits de quelques exploiteurs. Pour cela il nous faut construire un parti révolutionnaire qui sera nécessairement international et internationaliste.

Les communistes internationalistes Klasbatalo est un des groupes politiques qui travaillent à construire ce parti.

Les communistes internationalistes Klasbatalo (CIK)

Email : Klasbatalo1917@gmail.com