dimanche 22 avril 2012

Le capitalisme est en faillite! Unissons-nous pour l’abattre! Lutte et solidarité internationale avec le prolétariat grec et espagnol

Tract que nous avons distribué lors de quelques manifestations.

Il y a actuellement une crise du capitalisme, crise qui sera plus profonde qu’en 1929. Cette crise a été réglée de façon immonde par une guerre mondiale. Charest, Harper et ceux et celles qui se préparent à les remplacer lors des shows électoraux appliquent et appliqueront les mêmes politiques d’austérité que la bourgeoisie des autres pays. Les mêmes attaques se répètent partout : hausse des prix de l’énergie, attaque contre les régimes de retraite, hausse des frais de scolarité, nouvelles taxes, coupures de milliers d’emplois dans le secteur public et fermetures massives d’usine. MABE Canada, Merch, Johnson&Johnson, Electrolux, Rocktenn, Shell, Papiers White Birch, Aveos et Caterpillar en Ontario ne représentent qu’une partie des fermetures. Notons le rôle infâme des syndicats qui sabotent tout élargissement de la lutte ou de grève générale contre les fermetures en cherchant des acheteurs et en participant à des comités de reclassement sans aucune perspective d’emploi. Parallèlement les mesures répressives de l’État bourgeois augmentent : loi C-10 du fédéral, suspension du droit de grève à Air Canada, escouade GAMMA d’espionnage de militants, attaque violente de manifestations par la police sans compter la répression permanente contre des personnes en marge de la société qui va des agressions physiques jusqu’aux meurtres.

Pour les capitalistes c’est l’accumulation du capital qui compte et peu importe les conséquences pour l’humanité ou l’environnement tant qu’il y a du profit à faire, ils continueront. Alors faut-il laisser la place aux organisations qui veulent prolonger la vie du capitalisme? Faut-il leur faire confiance quand elles veulent un capitalisme vert, quand elles demandent à l’État bourgeois de réglementer les entreprises de ces mêmes bourgeois.

Seul le prolétariat en résistant et en allant jusqu’à l’abolition de ce système pourri pourra changer la société. Il y a des luttes de prolétaires en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Chine, en Inde, en France et La Réunion, aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde qui forcent les fractions de la bourgeoisie à s’unir contre la classe ouvrière. Ce sont des centaines et des centaines de milliers de manifestants dans les pays du monde qui refusent ces mesures d’austérité. Les médias menteurs censurent les luttes contre ces mesures dans le monde pour empêcher une solidarité internationale.

Prolétaires, chômeurs, chômeuses, étudiants et étudiantes, retraités, nous devons cesser de suivre nos faux amis des organisations syndicales, écologistes et les politiciens comme ceux de QS, ils veulent tous réformer le capitalisme. Il faut prendre le contrôle des luttes à leur place. Sinon ils détourneront nos luttes vers le cirque parlementaire ou la négociation de notre exploitation. Le développement durable est impossible tant que le capitalisme existera. Des manifestations et surtout une grève générale c'est ce qu'il faut faire en élargissant les luttes au plus grand nombre en prenant exemple sur nos frères et sœurs, les prolétaires grecs et espagnols. Les prolétaires de Grèce et d’Espagne nous donnent l’exemple en s’unissant de plus en plus largement malgré le nationalisme et le corporatisme des syndicats. Par exemple les prolétaires grecs se sont attaqués à toute la machine de l’État bourgeois quand ils ont assiégé le parlement qui approuvait les mesures demandées par les capitalistes européens. Les capitalistes sont responsables de cette crise et veulent faire de la Grèce un exemple. Ce n’est pas à la classe ouvrière à payer. Un seul mot d’ordre, rejoindre les prolétaires grecs et espagnols par la grève générale.

Soit les bourgeoisies, leurs États et leurs politiciens réussissent à nous faire payer et ils gagneront et nous exploiteront davantage tout en détruisant l’environnement, soit nous nous organisons nous-mêmes en assemblées, en comités de grève et de lutte, solidairement avec les prolétaires du monde entier pour en finir avec le capitalisme.

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